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Dans la gueule du loup...
27 juillet 2008

Lune Bleue - 11 -

La suite ^^ (Le temps que je trouve autre chose à vous montrer tout de même)
Ici petite maladresse de coupure. Oui je n'ai pas réfléchi...(qui a dit comme d'habitude ?!) vous vous retrouvez donc avec à la fois, la fin du chapitre III et le début du chapitre IV.
Je ne pense pas que cela nuera gravement à votre lecture mais je vais éviter de refaire la même bêtise. Une fin et début de chapitre ne produisent pas le même effet dans ce cas là.

Enfin, malgré ça,je vous souhaite bonne lecture ;)

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J’ai acquiescé sans répondre, manquant furieusement d’air. Il m’a rendu ma liberté et je me suis dépêchée de rejoindre la surface d’un pas tremblant. J’ai pris une longue bouffée d’oxygène, le cœur battant à toute allure. La raison devait reprendre le dessus sur cette peur incontrôlable…je devais reprendre mes esprits et me conduire en adulte responsable.
 _Le père Michel a du descendre à un moment ou à un autre, ais-je déclaré quand j’ai entendu Alain remonter les escaliers de pierre, il a découvert la supercherie…
 _…et on lui a arraché les yeux pour faire passer le message.
Il a posé une main sur mon épaule pour me rassurer de sa présence.
 _Ce n’était pas l’un des nôtres : il a sans doute pu voir ce qu’il y avait à l’intérieur sans risquer de mourir brûlé.
 _…il faut que tu m’obtiennes une identité. Je dois savoir qui c’est.
 _Pour être protégé de cette manière des sorcières, cela ne peut être qu’une seule personne…
 _Oui je sais…un Inquisiteur.

Chapitre IV

 _Je peux savoir ce qui vous a pris, de braquer cette église en plein milieu de la nuit ?! vous teniez à ce point à foutre le travail de la scientifique en l’air ?!
 _Je n’ai touché à rien, je ne suis pas une bleue ! Et s’ils avaient fait correctement leur boulot, je n’aurai pas été obligé d’y retourner !
 _Ils étaient en train de le faire quand vous êtes venues pour tout saccager !…violer une crypte on n’a pas idée !
J’ai fait une grimace explicite, assise dans le bureau du capitaine tandis que celui-ci tournait en rond tel un lion en cage, les oreilles rouges.
 _Il n’empêche que mon « intuition » était la bonne, ais-je fait remarquer avec une langue de serpent, et je leur ai mâché le travail ! ils devraient me remercier au lieu de me cracher dessus ! et le doc était avec moi de toute façon…
 _Oui et bien reparlons-en, de la présence du légiste ! Ça vous amuse souvent d’embarquer des civils avec vous sur des scènes de crime ? Vous voulez perdre votre carte, c’est ça ?!
Je n’ai pas répondu, la mâchoire serrée.

Il m’a longuement dévisagé, puis a cédé en soupirant violemment, l’air désabusé.
 _Vous devriez rentrer chez vous pour vous reposer. Cela fait trois nuits que vous ne cessez de courir, il est temps de souffler un peu.
 _Je soufflerai quand j’aurai chopé ce salaud, ais-je déclaré en me levant de ma chaise, d’ici là, soit vous me retirez l’enquête, soit vous me laissez faire mon boulot. Point barre.
Il m’a regardé avec un air réprobateur, agacé que je lui parle comme à un simple collègue.
 _…ne me tentez pas lieutenant…dépassez encore une fois les limites et je me ferai un plaisir de confier l’enquête à quelqu’un d’autre. 
J’ai eu un sourire cynique qui a semblé le désarçonner.
 _Alors je n’aurai plus qu’à compter les jours jusqu’à ce que vous veniez me rechercher. Car vous ne la résoudrez jamais sans moi.

J’ai quitté son bureau sans dire un mot de plus et j’ai claqué la porte derrière moi. Flack était arrivé entre temps et me regardait, debout avec sa veste sous le bras, comme s’il attendait des explications.
 _On n’avait pas dit que tu devais m’appeler si tu découvrais quelque chose ?
 _Désolée papa, le chien a mangé mes devoirs.
 _Ne te fiche pas de moi ! on est une équipe oui ou non ?!
J’ai fermé les yeux une seconde pour éviter d’exploser.
 _Tu as une famille, moi non. L’équation a été rapide. Et puis tu aurais fait quoi ? admirer les dégâts avant de rentrer chez toi ? Viviane aurait encore passé la soirée toute seule et tu te serais fait engueuler le lendemain. Je ne vois pas pourquoi tu râles.
Il m’a regardé comme si j’avais dit une énormité et je me suis laissée tomber sur ma chaise, la tête lourde. Un mal de crâne m’empêchait de réfléchir et le manque de sommeil me frappait les tempes. Cela me rendait plus irritable qu’à l’accoutumée.
 _C’est toi qui a écrit tout ça ?
 _Hum ?
J’ai ouvert un œil. Flack était debout devant le tableau blanc que j’avais couvert de marqueur pendant le reste de la nuit. J’avais soudain eu besoin de rassembler mes idées après le désastre de la crypte.
 _Oui…un point m’a semblé nécessaire.
 _Tu n’as pas eu tord…murmura-t-il en déchiffrant petit à petit, tu crois vraiment que les deux victimes sont liées ?
Je me suis longuement étirée, la bouche pâteuse et je me suis levée pour me dégourdir un peu les jambes.
 _Elles se sont croisées au moins une fois…et Mulosky a pris contact avec moi après avoir réalisé que sa croix avait belle et bien disparu.
 _Alors quoi ? l’assassin lui aurait volé sans qu’il s’en aperçoive et le tue après pour…?
 _…je ne sais pas, ais-je soupiré en lui désignant les deux flèches que j’avais dessiné, soit pour éviter qu’il me parle, soit à cause de ce caveau.
 _Ce caveau ?
Il m’a interrogé d’un sourcil redressé, perplexe.
 _C’est vrai, tu ne sais pas encore.
J’ai attrapé les photos prises par les blouses blanches et je lui ai tendu en me posant sur le coin de son bureau.

 _Des petits malins ont enterré quelqu’un dans la crypte de l’église. J’ai vérifié auprès du diocèse, aucun travaux n’a été commandé depuis des années. Encore moins un enterrement et un enfouissement de ce genre. Tout a été fait dans le plus grand secret.
 _Merde alors…murmura-t-il en détaillant les polaroids, et on sait qui c’est ?
 _Pas encore. Alain est dessus avec une collègue anthropologue…mais cela risque de prendre du temps pour obtenir son identité.
 _Quel rapport cela aurait-il avec Anna aussi ? elle est entrée dans cette église ?
 _Pas que je sache non…le seul qui pouvait nous renseigner à ce sujet est tout aussi mort…je vais me prendre un café, tu en veux un ?
 _Hum non merci j’ai encore mon petit déjeuner sur l’estomac…
Il est resté debout, les yeux rivés sur les photos, puis a essayé de faire le lien avec ce que j’avais écris sur le tableau. Pour ma part, j’ai traversé le hall pour rejoindre le distributeur, les neurones en fusion.


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Commentaires
A
merci bien, j'essaye de ménager mes lecteurs ^^<br /> <br /> Ouiii les fautes je sais. Je suis partie dans une nouvelle vague de correction et énormément de fautes ont été remaniées (enfin j'espère)<br /> Pour les éditeurs, il faut le moins de faute possible, cela peut être une cause de refus s'ils n'ont pas envie de se fouler. Les correcteurs arrivent souvent dans les dernières phases, pour s'assurer qu'il n'y aura pas de coquille dans l'épreuve finale.<br /> En gros, tout est bon pour refuser un dossier.
K
... encore et encore...<br /> Bon, bon, vraiment bon! Suspens grandissant, nouvelles interrogations... Tout y est... Même les fautes d'orthographe (ohlala, qu'est-ce que je suis méchant...)! Non c'est vrai j'en ai repéré un petit paquet mais il y a des correcteurs chez les éditeurs non?!
Dans la gueule du loup...
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